lamlu modérateur
Messages : 305 Date d'inscription : 28/03/2010 Age : 26 Localisation : devant mon ordi et toi?
| Sujet: advance Wars Mer 19 Mai - 16:35 | |
| Advance Wars : Dark Conflict
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// Le second volet tant attendu de la série Advance Wars sur DS est enfin disponible en France. Bénéficiant d'un système de jeu en béton armé, Dark Conflict nous entraîne cette fois-ci dans un univers sombre et oppressant à des années-lumière de l'insouciance naïve des épisodes précédents. Un virage radical que tous n'apprécieront pas. Le tout premier Advance Wars a vu le jour sur Gameboy Advance il y a très exactement 6 ans. Salué par les critiques du monde entier, ce wargame au tour par tour aussi accessible qu'efficace jouissait en outre d'un background joyeux et coloré. Jamais la guerre n'avait semblé aussi sympathique que chez Nintendo. Nous montions au front, la fleur au fusil, sous les ordres de généraux charismatiques et attachants. Le scénario ne se prenait pas au sérieux et l'humour y faisait des ravages. Le design manga tranchait singulièrement avec l'austérité habituelle des jeux de stratégie de sorte que certains joueurs peu versés dans le genre s'y essayèrent néanmoins. Et bien leur en pris puisqu'à tous les niveaux, Advance Wars était une véritable tuerie. Son succès initial donna lieu à un second opus sur Gameboy Advance puis nous avons eu le plaisir de retrouver ce titre désormais mythique sur nos DS vers la rentrée 2005. Chacun des trois épisodes de la série a reçu l'excellente note de 18/20 sur Jeuxvideo.com. C'est dire avec quelle impatience nous attendions Dark conflict. Quelques changements au niveau du gameplay sont à signaler. Dès le lancement de la cartouche, on comprend que quelque chose a changé. Aucune cinématique enthousiaste n'accueille cette fois-ci le joueur. Le menu principal est froid et gris. Voire moche diront les grincheux. Rapidement, nous apprenons que le monde a été dévasté par une pluie de météorites et que les rares survivants s'étripent pour récupérer nourriture et médicaments. Un nuage de cendre cache la lumière du soleil, ce qui explique l'atmosphère lourde et sombre de cet épisode déroutant. Comme d'habitude, il est possible de jouer une campagne entière ou de choisir une carte parmi des dizaines et des dizaines de modèles. En plus, et c'est la grande force de ce Dark Conflict, nous pouvons enfin défier jusqu'à 3 partenaires en CWF et échanger avec eux les cartes que l'on a créées à l'aide de l'éditeur intégré au soft. Le système de jeu quasi parfait d'Advance Wars a subi quelques modifications depuis Dual Strike. La plus évidente d'entre toutes est sans aucun doute la présence du général sur le champ de bataille. Chaque général a en effet la possibilité d'intégrer une unité qui vient d'être produite afin d'exercer son autorité dans un rayon d'action bien précis. Toutes les unités à portée reçoivent alors un bonus qui varie selon le personnage. Lorsque ces troupes parviennent à détruire un ennemi, une jauge dite de Rupture se remplit. Cette dernière augmente le rayon d'action quand elle est à moitié pleine et autorise l'usage d'un pouvoir quand elle est au maximum. Ce pouvoir est tout à fait comparable aux CO que l'on avait l'habitude de voir dans les autres Advance Wars mais notez qu'il n'existe plus de pouvoirs relais puisque le général est seul désormais. En ce qui concerne les unités, Dark Conflict introduit les motards qui se déplacent rapidement et peuvent capturer les villes. Le canon défensif donnera quant à lui du fil à retordre aux chars et aux hélicoptères. Les protagonistes de Dark Conflict ne sont hélas pas aussi charismatiques que ceux des précédents volets. Plus anecdotiquement, le lanceur de fusées éclairantes permettra de percer le brouillard de guerre. Notez que les VTB peuvent à présent construire des ports ou des aéroports temporaires pour ravitailler bateaux et avions. Le fonctionnement des porte-avions a également été modifié. Ils se comportent désormais comme des aérodromes ambulants et peuvent produire des avions polyvalents très utiles qui sont figurés sur la carte. A côté de ça, certaines unités ont visiblement été supprimées. On perd entre autres les tourelles canons et les barges réparatrices, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose vu l'usage abusif qui en était fait. Nombre d'entre vous, et on les comprend, s'attendent sans doute à retrouver joyeusement Andy Max et compagnie. Hélas, ces personnages si attachants appartiennent désormais au passé. Olaf, Grit, Sonia, et tous les héros que l'on côtoyait depuis des années, ont tout simplement disparus pour être remplacés par une douzaine (seulement) de nouvelles têtes. On ne peut réprimer une pointe de déception devant un choix aussi radical de la part des développeurs. Le protagoniste principal de l'aventure se nomme donc maintenant Ed. Aux côtés du lieutenant O'Brian, ce jeune homme idéaliste va aider les survivants du cataclysme à s'en sortir tout en repoussant les assauts de pillards et de militaires corrompus. Ed rencontrera dès le début de sa carrière une mystérieuse jeune fille amnésique et un docteur généreux pour l'épauler dans sa rude tâche. Il sera également initié à l'art de la guerre par Lin, une gradée loyale et avisée. Les généraux prennent place dans une unité, directement sur le champ de bataille. La campagne principale est constituée d'une foule de scénarios qui prendront de quelques minutes à deux bonnes heures. Elle est malheureusement toujours aussi linéaire et aucune décision n'est à prendre pour influer sur le cours des événements. Il existe bien des batailles optionnelles jouables en marge des missions obligatoires mais elles n'ont pas d'impact sur l'histoire. La progression le long de la campagne permet principalement de déverrouiller de nouveaux généraux que l'on pourra utiliser dans les autres modes de jeu. Il ne s'agit donc plus de les acheter en magasin, pas plus que quoi que ce soit d'autre d'ailleurs puisqu'il n'y a tout simplement plus de boutique dans laquelle dépenser son or. Dommage. L'argent gagné à la fin de chaque combat était une motivation non négligeable pour soigner ses performances. Là, il ne reste plus que la satisfaction de décrocher un rang A ou S quand on survole d'un bout à l'autre une mission. Au bout du compte, l'intérêt de Dark Conflict réside essentiellement dans ses nouvelles fonctionnalités online car il faut bien le dire, au niveau du contenu, c'est une petite déception. Que sont devenues les batailles sur deux fronts simultanés grâce au dual screen ? Où est passé le mode action qui permettait de diriger des véhicules en temps réel ? Pourquoi les généraux connus ont été évincés au profit de personnages plus fades et moins nombreux ? Bref, Dark Conflict a beau être un excellent wargame, on reste cette fois-ci sur notre faim. | |
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